Le musée à croissance « limitée » entre le plateau boisé et l’horizon du lac, célèbre la pérennité de l’activité humaine. Le contraste entre l’ancrage puissant du bâtiment, et l’envahissement progressif par le végétal, lui donne sa force et sa cohérence. Le musée s’inscrit dans le site marécageux comme un ponton ou une jetée, à la jonction entre la zone humide du lac, et le parc.

La présence de l’eau accompagne les visiteurs : elle affleure à l’entrée sur dalle, enveloppe les galeries d’exposition de part et d’autres, conférant ainsi à l’édifice le statut de passerelle légère, lumineuse et perméable à son environnement. Le parcours est fondateur de l’architecture : c’est un continuum spatial, rythmé visuellement par les transparences et les opacités des parois.